Printemps 2022: accueil d’une délégation Ouzbèque autour de l’enseignement de la langue et de la culture françaises.

Du 5 au 12 avril 2022, une délégation ouzbèque est venue observer et expérimenter des pratiques d’enseignement du français dans le cadre d’une mobilité internationale de crédits, engagée depuis 2020 entre : l’’INSPÉ de Versailles d’une part, et l’Institut National des Langues Étrangères de Samarcande et l’Université des Langues du Monde de Tachkent d’autre part.

Mme Tursunova et M. Boboev, respectivement maitre-assistant et enseignant chef du département de Samarcande, et MM. Nurov et Yakubov, professeur et chargé de cours à Tachkent, ont ainsi été invités à participer à différentes situations de formation ou d’apprentissage.

Ils ont tout d’abord pu suivre deux séances de cours, auprès d’étudiants de master premier degré et auprès d’un professeur formateur en classe de lycée, ainsi qu’une session de travaux dirigés où les étudiants proposaient des projets pluridisciplinaires à destination des élèves de l’école primaire.

Ils ont également été accueillis dans deux dispositifs d’enseignement ouverts sur la mobilité internationale : un atelier où des étudiants de français langue étrangère à CYU improvisent en écriture collaborative une pièce de théâtre, qui est par la suite jouée à l’université, et une séance d’expression orale et de culture générale fondée sur l’actualité, dans le cadre de l’intégration universitaire et de l’orientation de jeunes bacheliers (programme dit PaReO).

En parallèle à l’observation de situations pratiques, ils ont également pu profiter d’un exposé scientifique sur les liens entre médiation et enseignement des langues, que leur a proposé le professeur formateur responsable du master médiation culturelle à l’INSPÉ.

Cette mobilité de formation a ainsi permis à la délégation de participer à différents dispositifs et d’en retirer un bilan sur la base d’une expérimentation authentique ; les participants ont salué en particulier le fort degré d’implication des élèves comme des étudiants, avec une prise de risque notable de la part des apprenants quel que soient leur âge et leur contexte. En ce qui concerne les gestes professionnels des enseignants et formateurs, ont été relevés d’une part un étayage particulièrement construit, d’autre part les apports que la médiation culturelle peut fournir à la pratique enseignante, en particulier en matière de langue vivante étrangère, pour faciliter l’adhésion des étudiants dans un projet qui les implique activement.

Parmi les formateurs mobilisés par l’INSPÉ – Pascale Boissonnet, Florence Bray, Elsa Caron, Ariane Bach, Christelle Camsuza, Laurent Alexandre et Edith Taddei – les trois derniers nommés ont assuré la continuité du projet précisément sur cet axe de la médiation : dans le cadre de la MIC, ils ont en effet été reçus à Samarkand à la fin du mois de mai, pour dispenser une formation à la mise en voix de contes issus des deux patrimoines culturels.


 

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